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Trèves (Chênehutte-Trèves-Cunault - Maine et Loire)
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Trèves, sur la commune de Chênehutte-Trèves-Cunault département du Maine-et-Loire (photographe : Robert Cabon)
Les historiens du XIXème s. (Célestin Port et Georges Touchard-Lafosse) s'accordent à dater la première fortification du site du début du XIème s. (avant 1025). Elle est l’œuvre du comte d'Anjou, Foulques Nerra. Son petit-fils, Foulques IV le Réchin la rase et en rebâtit une nouvelle, une vingtaine d'années plus tard. Le «manoir» est assiégé en vain, en 1206, par le duc/roi Jean sans Terre. Toutefois, Trèves est possession anglaise trois ans plus tard. En juillet 1417, le chancelier * Robert le Maçon en fait l'acquisition. Grâce aux largesses royales, il achève la construction du château en 1435. Pierre de Laval, baron de Lezay, vers 1616, fait rajouter «vers la rivière» un pavillon neuf aux deux corps de logis. En 1747, Trèves arrive entre les mains d'un seigneur irlandais, John/Jean de Stapelton. Trois ans plus tard, il fait abattre le château mais conserve la tour dont il restaure le sommet.
Du «manoir» des XVème et XVIIème s., il ne reste aujourd'hui que le donjon -bâtiment ostentatoire, confortable et défensif semblable aux tours d'Oudon ou de Largoët-en-Elven-. Cette haute tour ronde (30 m de haut pour Charles-Laurent Salch) est flanquée d'un massif rectangulaire (au sud) qui abrite un bel escalier. La tour est divisée en cinq étages voûtés en ogive. Un descriptif de 1878 nous dit : on y pénétrait autrefois par des souterrains. Un escalier y gravit actuellement. Presque à l'entrée subsistent les restes d'une poterne et d'un corps de garde. La terrasse, découpée dans le flanc d'un massif crayeux, portait autrefois de puissants corps de logis communiquant par un pont-levis. Un autre descriptif de 1851 nous parle de deux ponts-levis donnant accès à un autre château appelé barbacane, bâti au sommet du coteau.
* grand officier nommé par le roi en charge de l'administration de la justice du royaume.