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 Rosemont (Luthenay-Uxeloup - Nièvre)

   







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Rosemont, sur la commune de Luthenay-Uxeloup, département de la Nièvre (photographe : Didier Faure)

   

En 1233, la «maison-forte» de Rosemont est mentionnée pour la première fois dans les textes. Guillaume de Thianges, vassal du comte de Nevers, en est le seigneur (Denis Hayot *). Charles-Laurent Salch et Jean Mesqui évoquent une mention de 1210, mais celle-ci concerne le château de Rougement en Côte-d'Or.

Ce dernier donne une fourchette -1220/1230- pour sa construction. D. Hayot, grâce aux archères et à la console de la cheminée, y voit plutôt le milieu du XIIIème s. A une date inconnue, les courtines et le sommet des tours sont surélevés.

Durant la guerre de Cent Ans, la place est aux mains du routier Perrinet Gressart (de 1425 à 1427 et de 1430 à 1436) mais elle ne  souffre pas des affres de la guerre. C'est au XIXème s. (après 1825) que le sommet de la tour d'angle nord-est et quelques pans de courtines (faces ouest, nord et nord-est) «disparaissent». Son donjon (la tour d'angle nord-ouest) glissera d'une dizaine de mètres dans le fossé dans le courant du XXème s.

Le château se compose d'une grande enceinte pentagonale (250 m de long) flanquée de sept tours circulaires (10 m de diamètre – 13 m pour celle au nord-ouest), talutées et percées d'archères. Les tours s'élèvent sur quatre niveaux (sur planchers et voûtes en coupole). Certaines tours possèdent des latrines et deux, sur le front oriental, sont dotées de poternes pour accéder à la fausse-braie. D. Hayot la date du XIIIème s., tandis que J. Mesqui propose le XVème ou XVIème s. La tour nord-ouest, outre ses latrines, est dotée d'une cheminée qui révèle son caractère «résidentiel». Les tours étaient muni d'une ceinture de hourd sur consoles de pierre et les créneaux prenaient la forme de baies en arc brisé. On entrait dans le château par une massive tour-porte (13 m x 10 m) percées d'archères et de baies (bouchées de nos jours). Le triptyque assommoir, herse, vantaux y est présent. Une chapelle, dédiée à Saint Marie-Madeleine en 1478, prenait place au troisième niveau.

Transformé en exploitation agricole (première mention en 1767) le château étouffe sous une végétation luxuriante qui le dégrade de jour en jour.


* L'architecture fortifiée capétienne au XIIIe siècle – Vol 2 – Éditions du centre de castellologie de Bourgogne - 2021

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