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Montlhéry (Montlhéry-Essonne)
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Montlhéry, sur la commune éponyme, département de l’Essonne (photographe : Stéphane William Gondoin)
La place forte qui surveillait la route reliant Paris à Orléans, a de tout temps intéressé les rois de France. Lorsque ses seigneurs devenaient « turbulents », les monarques intervenaient. En 1106, Philippe Ier fait démanteler le château (sauf la tour) de Gui Troussel. Douze ans plus tard, Louis VI le Gros expulse Hugues de Crécy et intègre Montlhéry dans le domaine royal. C’est le roi Philippe II Auguste qui lance une campagne de reconstruction complète du site ; entre 1200 et 1210 pour André Châtelain et à partir de 1210 pour Denis Hayot *. Un pentagone (56 m de long pour 28 m de large) avec tours d’angle circulaires, aujourd’hui arasées au niveau de la cour intérieure (8 m de diamètre - archères - base talutée) est flanqué à l’ouest par une tour maîtresse (9,60 m de diamètre, salles octogonales voûtées, deux portes au premier niveau). Sur l’est, se dressait une tour-porte à herse et pont-levis. La tour maîtresse est rehaussée, entre 1382 et 1392, par le connétable Olivier de Clisson (le château est confié à ses soins à cette époque). Au-dessus des deux premiers niveaux philippiens, quatre étages supplémentaires sont bâtis. Une tourelle d’escalier extérieure complète le dispositif. Le sommet de la tour est couronné d’un chemin de ronde sur mâchicoulis et d’un dernier étage, en retrait (Christian Corvisier ** et D. Hayot). Entre 1358 et 1590, la place est assiégée plus d’une dizaine de fois. En 1591, le gouverneur de Paris autorise son démantèlement (sauf sa tour maîtresse, comme en 1106).
* L’architecture fortifiée capétienne au XIIIe siècle – vol 2 – Edition du centre de castellologie de Bourgogne – 2021
** L’Île-de-France des châteaux-forts – Parigramme – 2004