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 Merle - Le Puy de Pesteils (Saint-Geniez-ô-Merle- Corrèze)

   







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Merle – le puy de Pesteils, sur la commune de Saint-Geniez-ô-Merle, département de la Corrèze (photographes : Didier et Guillaume Faure)

   

A la pointe sud de l'éperon rocheux des tours de Merle se dresse le puy (la montagne) de Pesteils. Comme pour le rocher des Merle, il porte le nom de son premier seigneur.

C'est le mariage d'Aimeric de Pesteil avec Hélis de Merle -entre 1220 et 1225- qui fait entrer cette famille sur l'éperon. Pour marquer sa présence, elle fait construire la tour carrée (6,60 m de côté) qui trône au sommet du puy. En ce XIIIème s., celle-ci ne s'élève que sur deux niveaux.  Un logis, dont il ne reste pas grand chose aujourd’hui, vient agrandir l'espace habitable.

En 1270, Rigal de Carbonnières (famille qui côtoie déjà les seigneurs de Merle en 1219) conclut un accord avec Gui de Pesteils. Il «met la main» sur les maisons supérieures du château, tour et montagne. Il laisse à Gui, sur la partie la plus méridionale du puy, la maison neuve et la tour/la cour  ? (mauvaise traduction du XIXème s.). En 1370, durant la guerre de Cent Ans, le puy tombe aux mains des routiers anglais commandés par Bernard de la Salle. Ils y resteront trois ans. Après 1375, de retour d'Avignon, les Pesteils font bâtir une tour résidence moderne (fenêtre à meneau et coussiège, placards muraux, latrines en encorbellement, belle voûte à croisée d'ogive, couronne de mâchicoulis et guette au sommet de l'angle sud-ouest). Souhaitant rivaliser, les Carbonnières surélèvent d'un étage la tour du XIIIème  s. La voûte sommitale est en tout point identique à celle des Pesteils.

En 1509, les possessions des Carbonnières, dont Merle, passent au Gontaut Biron. Ils les céderont aux Noailles en 1561. Avant 1570, les Pesteils ont quitté le puy pour le château voisin de Rieu .


En savoir plus  :  

Gire / d'Alboy / Houdart - Tours de Merle, joyau du Limousin médiévale – Maiade – 2014

http://www.richesheures.net/epoque-6-15/chateau/19merle-historique.htm

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