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Gaillon, sur la commune éponyme, département de l’Eure (photographes : Didier Faure et Éric Prouet)
Pas d’information de la part nos auteurs sur ce magnifique château Renaissance normand, sauf la base Mérimée qui évoque ses jardins et parcs (XVIème s.). Heureusement, Xavier Pagazani * vient combler ce vide.
Résidence d’été des archevêques de Rouen depuis Louis IX (1214-1270), le château « primitif » est en grande partie détruit durant la guerre de Cent Ans. C’est le cardinal Guillaume d’Estouteville, en 1454, qui en démarre la reconstruction. Toutefois, il faut attendre 1498 pour que Georges Ier d’Amboise, principal conseillé du roi Louis XII, fasse bâtir, durant douze ans, le château que nous connaissons aujourd’hui. Transformé en prison puis en caserne, après son démantèlement « révolutionnaire », la « Grand Maison » de l’archevêque ne conserve que quelques traces de sa somptueuse architecture.
Une fois franchi le fossé puis le châtelet d’entrée à pont-levis, on pénétrait, au sud-est, dans une avant-cour bordée sur deux côtés par les cuisines. Une galerie dite de Gênes, fermant celle-ci, donnait sur la cour principale bordée par trois corps de logis. Celui du nord-ouest accueillait le « portail neuf » donnant sur le jardin et le parc. Le corps de logis nord-est -la « Grand Maison »- était bordé côté cour par une galerie et côté Seine par deux terrasses superposées logées entre le chevet de la chapelle (à l’est) et la tour de la sirène (au nord).
* Rouen, le palais de l’archevêque Guillaume de Flavacourt - p 124 à 129 - éditions point de vues - 2016
En savoir plus :
http://www.montjoye.net/chateau-de-gaillon?highlight=WyJnYWlsbG9uIl0%3D
http://remparts-de-normandie.eklablog.com/les-remparts-de-gaillon-eure-a130707430