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Excideuil, le château (Excideuil-Dordogne)
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Excideuil - Le château, sur la commune éponyme, département de la Dordogne (photographes : Didier Faure et Eric Prouet)
Le castellum d'Excideuil, possession des vicomtes de Limoges, apparaît dans les textes vers 1100. Durant ce XIIème s., ces derniers ont maille à partir avec leurs suzerains Plantagenêt. Richard Cœur de Lion assiège la place, sans succès, en 1182 et 1184. Jean Sans Terre s'en empare en 1199. Les vicomtes récupéreront leur bien vers 1210/1211. A la fin du XVème s., d'importants travaux sont réalisés par Alain d'Albret et Françoise de Bretagne. En 1582, le comte des Cars, François de Pérusse fait l'acquisition du château. La chapelle à tourelle et le châtelet d'entrée sont les restes des travaux qu'il achève en 1587.
Le front sud du château conserve la plus grande partie du bâti médiéval. Une ligne défensive (de 60 m de long) constituée d'une fausse-braie et d'une lice y prend place. Cette muraille, composée de deux tronçons et d’une tour de flanquement semi-circulaire, est percée de quinze archères (à fente droite et à croisillon de visée) qui permettent à Gilles Séraphin et Christian Rémy * de dater cette ligne défensive du troisième quart du XIIIème s.
Les huit maisons de chevaliers aux « façades-écrans » forment la seconde ligne de défense du front sud. Quelques noms de famille de ces derniers nous sont parvenus : Malmiros, Roffignac, Ussel, Vigier… Ces maisons, qui conservent quelques fentes de jour et trous de boulin, ont été remaniées au XVIème et XVIIIème s. pour devenir les communs du château (grange, écurie, étable…). A l’ouest de cette seconde muraille, on trouve l’ancienne entrée de la place-forte. Remaniée dans la seconde moitié du XVIème s., elle conserve son couloir d'accès médiéval et quelques attributs guerriers : rainures du pont-levis, tourelles percées de canonnières à mousquet, couronne de mâchicoulis. Sous la terrasse sud-est, en rebord de rocher, subsistent les salles basses de quatre bâtiments (avec ouvertures et trous de boulin) que nos auteurs jugent antérieur au milieu du XIIème s.
* Congrès Archéologique de France – 156° session 1998 – Société Française d'Archéologie – 1999 (pages 195 à 223)