Droizy (Droizy - Aisne)

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Droizy, sur la commune éponyme, département de l’Aisne (photographe : Didier Faure)

Pour nos auteurs, la tour-résidence de Droizy est bâtie dans le courant du XIVème s. : au début de celui-ci pour la base Mérimée et après 1360 pour André Châtelain. Jean Mesqui, après réflexion, la date de la première moitié du siècle. Seul, Charles-Laurent Salch date sa construction du XIIIème s. Du XIVème s., la base Mérimée date également l'ouvrage d'entrée et l'enceinte (remaniée au XVème s.) Le logis seigneurial est plus jeune de deux siècles. Au XVIIème s., la petite forteresse devient une exploitation agricole. Elle sera détruite, en grande partie, en 1886 (base Mérimée).

L'abbé Poquet (en 1872) nous apprend qu'un seigneur de Droizy apparaît dans les textes en 1138. Un siècle et demi plus tard, Jean de Villesavoye est maître de la place. Au début du XVème s., la seigneurie appartient à Étienne de Vignolles dit la Hire, compagnon d'armes de Jeanne d'Arc (base Mérimée).

La tour circulaire (7,30 m de diamètre intérieur et 22 m de hauteur -75 assises de pierre de grand appareil- précise l'abbé Poquet) possèdait quatre niveaux voûtés. Une tourelle à latrines flanque sa face sud. On pénètre dans la tour par deux portes (une à assommoir située au rez-de-chaussée et l'autre, au second niveau). Un escalier rampant dans l'épaisseur du mur permettait l'accès aux deux étages supérieurs. Le dernier niveau est doté de quatre échauguettes à mâchicoulis couvrant verticalement les ouvertures de la tour.