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Moret-sur-Loing, l’enceinte (Moret-sur Loing- Seine-et-Marne)
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Moret-sur-Loing – l’enceinte urbaine ; sur la commune éponyme, département de la Seine-et-Marne (photographe : Didier Faure).
Dans les années 1190, le roi de France -Philippe II Auguste- lance la construction de l’enceinte urbaine. Il l’aurait achevé par les tours-portes, aux environs de 1200 (Denis Hayot *). Pour Christian Corvisier ** l’ensemble date plutôt du XIIIème s. Le château, bâti sur l’île à la tête du pont franchissant le Loing (Ch. Corvisier le nomme « bastille »), serait contemporain de l’enceinte.
Celle-ci se développait sur environ 1.400 m et était flanquée, tous les 50 m environ, de tours semi-circulaires (sauf celles d’angle - circulaire). Au nombre de douze aujourd’hui, elles sont quasiment toutes arasées au niveau des courtines. Trois tours-portes (et une poterne) perçaient la muraille. La tour de Bourgogne (à l’autre bout du pont) est une tour carrée aux murs épais formant contreforts. Deux escaliers droits amènent aux étages dont le 1er servait à manœuvrer la herse. Son sommet conserve quatre échauguettes d’angle et une terrasse « cachée » par la pose d’un toit au XVIIème s. La porte de France (D. Hayot) ou de Sammois (Ch. Corvisier) se dresse à l’autre bout de la Grande-Rue. On peut noter, par rapport à la première, l’absence d’escaliers droits dans les massifs latéraux et d’échauguettes vers la ville. Une troisième tour-porte (porte d’Orléans) a été détruite en 1820.
Du château « sur l’île » (aujourd’hui rattachée à la rive), seules subsistent une partie de sa tour-porte -flanc oriental- et une tour de flanquement en élévation à la pointe sud. Les bases d’une autre tour ont été incluses dans une villa bourgeoise bâtie au XIXème s.
* L’architecture fortifiée capétienne au XIIIe siècle – vol 2 – Edition du centre de castellologie de Bourgogne – 2021
** L’Île-de-France des châteaux-forts – Parigramme – 2004