Accueil Qui sommes-nous ? Chateaux Galerie Remerciements

   

 Montcuq (Montcuq - Lot)

   







Haut www.chateauxfaure-et-faureteresses.com_montcuq_01.jpg www.chateauxfaure-et-faureteresses.com_montcuq_05.jpg www.chateauxfaure-et-faureteresses.com_montcuq_06.jpg

N'hésitez pas à cliquer sur les photos pour les agrandir ou sur les mots grisés pour en savoir plus

www.chateauxfaure-et-faureteresses.com_montcuq_02.jpg

Montcuq, sur la commune éponyme, département du Lot (photographe : Didier Faure)

   

Nos auteurs, Charles-Laurent Salch et la base Mérimée, divergent sur la datation de la tour de Montcuq : fin du XIIème s. pour C-L Salch et XIVème pour la base Mérimée. Gilles Séraphin *, en se basant sur son histoire et son étude architecturale, propose une construction au milieu du XIIIème s.

Le castrum de Montcuq,  qui fait partie de la vicomté de Toulouse, apparaît dans les textes à la fin du XIIème s. (1166), de même que son seigneur (1176 - Guiraud Gourdon de Montcuq). Durant la croisade contre les Albigeois, la place est prise par les croisés en 1212 et vraisemblablement détruite deux ans plus tard. En 1229, elle est remise entre les mains du roi de France pour dix ans.

La tour est réédifiée par Raimond VII de Toulouse, lorsqu’il récupère la place après 1239, ou par Alphonse de Poitiers, vers le milieu du XIIIème s., au moment de la création du bailliage (territoire mis sous l’autorité d’un représentant du roi ou du prince).

La tour rectangulaire (12 m x 8,50 m x 33 m) se composait de sept niveaux, dont deux voutés en berceau. La salle basse est dotée de deux fentes de jour pouvant faire office d'archère. Le premier étage dispose de baies à coussièges, de latrines et d'une cheminée ; éléments caractérisant une fonction résidentielle indéniable. La plate-forme sommitale est dotée d'un couronnement de consoles de mâchicoulis (présent sur la face sud-est).


www.chateauxfaure-et-faureteresses.com_montcuq_03.jpg www.chateauxfaure-et-faureteresses.com_montcuq_04.jpg